À propos

Valérie Milot mène avec passion une carrière de harpiste et d’entrepreneure humanitaire, animée par la mission de développer un accès équitable à la musique. Sa mission : rendre la musique accessible à tous et en faire un outil de réflexion, de dialogue et de solidarité.

En 2016, elle concrétise son engagement en fondant Anémone 47, qu’elle co-dirige maintenant avec le violoncelliste Stéphane Tétreault. Plus qu’un producteur de concerts uniques, cet organisme agit sur le terrain pour offrir la musique à ceux qui y ont le moins accès, tels les enfants et les personnes vivant avec une maladie chronique ou un handicap. Chaque projet devient un pont entre la scène et la communauté.

Mise en contact avec la musique classique dès son plus jeune âge à même son noyau familial, Valérie a très tôt ressenti son pouvoir transformateur. Cette expérience nourrit aujourd’hui sa conviction que chaque personne mérite d’avoir accès à ces mêmes bienfaits, peu importe son milieu d’origine ou son environnement de vie. Sa mission artistique et humanitaire vise à briser les barrières et à faire résonner la beauté de la musique auprès de tous les publics.

Plus de quatre millions de vues sur YouTube témoignent de son rayonnement numérique. Sur les réseaux sociaux, elle partage un univers où musique, humour, philosophie et histoire de l’art se mêlent, offrant au public une manière décomplexée et vivante d’aborder la musique classique.

Musicienne prolifique, sa discographie compte plus d’une trentaine d’enregistrements. À l’automne 2025, Valérie lance son 12e album personnel, Nebulæ, marquant du même coup le début d’une tournée de spectacles en solo qui allient science, philosophie et musique.

Adepte du slow touring, Valérie repense l’approche traditionnelle des tournées en privilégiant des déplacements humainement rentables. Par le biais d’Anémone 47, des activités communautaires sont annexées aux concerts des villes visitées, maximisant ainsi l’impact social de ses présences artistiques.

Soliste reconnue, Valérie révèle sur scène les possibilités infinies de la harpe, explorant avec audace ses sonorités insoupçonnées et repoussant les frontières de cet instrument millénaire. Elle collabore régulièrement avec des orchestres prestigieux (Les Violons du Roy, Orchestre symphonique de Montréal, Orchestre Métropolitain) et des chefs d’envergure internationale comme Yannick Nézet-Séguin et Bernard Labadie.

Son parcours artistique exceptionnel lui a valu de nombreuses distinctions, notamment le Prix d’Europe 2008 – faisant d’elle la première harpiste en près d’un siècle à remporter ce prestigieux prix. Diplômée du Conservatoire « avec grande distinction » au terme de ses études de maîtrise avec Caroline Lizotte, elle a poursuivi ses études auprès de Rita Costanzi à New York. Depuis le début de sa carrière, elle fut nommée Révélation de l’année Radio-Canada, reçut plusieurs Prix Opus et nominations au Gala de l’ADISQ.

Valérie joue sur une harpe « Apollonia » de Salvi, gracieusement prêtée par l’entreprise Canimex de Drummondville, propriété du mécène Roger Dubois.